Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/08/2010

Le roman Français va bien, merci pour lui....

arton539.jpgLa phrase de Stendhal n'a pas pris une ride "la politique dans un roman, c'est comme un coup de pistolet au milieu d'un concert". Souvent, les aspirants politiciens qui se piquent d'écriture truffent leurs romans de considérations politiques vibrantes d'incompétences, mais peu leur importe. Chez Larher, la politique dans le roman c'est un coup de pistolet. Tout court. Une détonation de starter dès le départ du livre qui s'avale comme un 800 mètres, à fond tout du long et en une longue foulée de lecture...

Le pitch ? Quel intérêt le pitch, est-ce qu'on résume La Recherche par "le petit Marcel veut devenir écrivain" ? Mais non... Là, Lépopold côtoie les révoltés et les cyniques, les damnés de la terre et les âmes damnées dans un vaste n'importe quoi laborantin diurne et un pandémonium nocturne des plus réussis.

L'auteur, ce qui ne gâte rien, a le souci de ne jamais ennuyer son lecteur. L'écriture cursive prend tout de même le temps des détours par des images osées mais toujours réussies ("elle était belle comme une augmentation de salaire", "ça va, comme un genou après une arthroscopie"...). 300 pages qui s'avalent comme un tiramisu et sans faire grossir, que demande le peuple ?

Quel sera le destin d'un livre parmi les 700 de la rentrée, d'un premier roman parmi les 80 et des brouettes? D'un premier roman français qui parle de politique avec causticité, justesse et grincements ? Si vous ne lisez pas de romans, passez votre chemin, mais si vous cherchez une fiction pour oublier les intolérables remugles de l'actualité, lisez "qu'avez vous fait de moi?" !

Demain, nous nous féliciterons que l'université d'été du PS soit en direct sur Internet, ce qui est un progrès pour Internet, pas forcément pour l'avancée des débats...

Les commentaires sont fermés.