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18/01/2011

Parabole du black jack informatisé où la rage contre la machine

rage-against-the-machine.jpg Hier, déjeuné arrosé comme l'Australie au resto des Barjots à Chambéry. En sortant la somnolence fondait sur moi plus vite que la neige à la Clusaz. Je me suis rendu à la gare d'Aix les Bains pour monter dans un train plus tôt que l'horaire indiqué sur mon billet. Bon, je reconnais, c'était un Prem's. Id est, un billet de pauvre. J'ai demandé avec une politesse incommensurable s'il était possible de monter dans le train, eu égard à ce qu'il était plus vide que le cerveau d'Eric-Emmanuel Schmidt. Et bah queue dalle, non seulement je pouvais pas monter, non seulement je ne paierais pas la simple différence, mais il fallait racheter un billet plein pot plus 60 euros de frais de dossier soit 150 euros de prune... Un peu chérot le caprice.

Alors que je le répète le train était vide, mais la machine dit que c'est impensable. Il y a 10 ans, quand j'avais un billet pour la bonne destination, je pouvais m'arranger et monter dans un train.

Cet anecdote fâcheuse m'a ramené à Roussé à la frontière roumano-bulgare, côté bulgare. Ville pleine de post communisme: bar à putes et casino, exit pravda et KGB, put in vodka et GHB... Avec mon acolyte, à l'heure où il n'était pas encore la star auteur de B.A.BA http://www.ruefromentin.com/portfolio/ba-ba (que mon père a trouvé librairie Dédale, et qui est épuisé à la FNAC, mais que fait Alexandre Bompard ?) on se balladait incognito attendu que il ne faisait pas encore rêver Audrey Pulvar...

N'ayant pas une passion démesurée pour les bars à putes, c'est le casino qui fut l'objet de notre choix. Nous fûmes accueillis par un videur à lunettes de soleil dans les lumières bleutées, tout cela confinait au ridicule. Deux hôtesses accortes nous dirigèrent vers un blackjack: surprise, plus de cartes, tout est informatisé. Bon, le mythe de James Bond est écorné mais n'ayant pas d'autre alternative, nous jouons après nous être entendu sur ce que nous étions disposés à perdre au jeu... Mais, alors que la fille avait un 10 et un 8 et nous un AS et déclarions '"Hit" et qu'un 10 sortait, nous exultions. Black jack. Sur l'écran en lettres rouges "you lose". Nous, "bah non, on a gagné". Elle "L'ordinateur dit perdu, je suis désolé". S'en suivirent 5 minutes de palabres à la fin desquelles sa collègue vint dévérouiller la machine et nous rendre notre dû. Que nous reperdions bien évidemment dans la foulée, mais la question était ailleurs... A ce rythme là, combien de décisions de bons droits seront bafoués par des bugs informatiques ? Je ne veux pas ratiociner, mais tout ça ne plaît guère...

Demain, nous nous consolerons en écoutant la star qui m'accompagnait dans l'est et qui, apparemment, passait ce matin dans le mouv' de Yacine Bellatar; you rule man... 

Commentaires

billet qui me fait aimer mon job puisque non seulement j'ai des tickets restaurant mais aussi une carte fréquence.
Avec, la SNCF est un peu à toi, tu grimpes dans n'importe quel train à n'importe quelle heure et on te fait des courbettes.
I love my job (les tr ont été AUGMENTES DE 15 CENTIMES)
(j'aime inspirer le pathétisme)
(mais pour faire un cherbourg / saint-nazaire, faut passer par Paris. t'aurais pas des velléités de faire chauffeur ?)

concernant le sujet même abordé dans ce billet : 'spèce de réac.

Écrit par : ema | 19/01/2011

Pour réac, je réponds pas, pour chauffeur, encore faudrait-il que j'ai mon permis...

Écrit par : Castor Junior | 19/01/2011

Les commentaires sont fermés.