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14/07/2013

Journal califnorien (part one)

Arriver en Californie c'est d'abord se coltiner un très long voyage. Mais aussi longues furent les 8 premières heures jusqu'à New York avec une colonnie d'adolescents français, elles n'avaient rien à voir avec ce qui a suivi une fois que vous entrez sur le sol américain. D'abord la douane... Pour un pays d'immigration et d'ouverture, c'est une litote de dire qu'ils ne vous facilient pas la vie. A quoi servent tous ces investissements électroniques faramineux si c'est pour réserver le même sort à tous : américains, touristes, ceux qui viennent pour la 1ère fois et ceux qui viennent bosser. Maintenant que les frontières européennes ne comptent plus je n'ai pas visité tant de douanes que cela, à peine une dizaine, mais même en Russie ou au Vietnam, l'affaire était pliée en quinze minutes montre en main contre une heure et demie ici pour reprendre les empreintes de tes doigts et l'iris de l'oeil. Plus personne n'est même choqué, ou ne pense à dire mot car ce serait pire. Donc on fait la queue comme des cons pendant une heure et demie pour accepter des trucs absurdes. Peut être, quand on reviendra dans 10 ans et qu'on nous demandera de cracher dans une coupette pour un test de salive plus un prélèvement sanguin, nous ne dirons rien.

Idem pour la sécurité à Newark ou tout le monde enlève en plus de sa ceinture, ses chaussures, et tout le reste, sans rien dire. Comme on trouve norrmal d'être debout les mains en l'air dans un tube en verre. Les dictatures ne commencent pas autrement. Mais celle ci est plus pernicieuse car cool, toute en soft power et sous le sceau de la liberté, pour votre bien. Passons.

Arriver en Californie, pour de vrai, c'est arriver dans l'infiniment grand. Nous effectuons une promenade matinale, mais ce sera la seule. Nobody walks in L.A. disait la chanson. C'est toujours vrai. Louer une voiture est une nécessité. Je ne peux pas encore m'avancer, n'ayant pas quitté L.A. mais les résevrations que nous avons faites et les photos des lieux qui ryhtmeront notre séjour ont l'air d'une incroyable diversité paysagière. Un truc fou. Tout est vert bio, "organic" comme ils disent. Tous nos copains ont pris le côté consumériste du bio avec ses bons côtés : ils bouffent de meilleurs fruits, du meilleur poisson , des meilleurs céréales que nous aussi. De la meilleure viande aussi, mais ils ne mangent plus de viande. Trop XXème siècle. Ils sont tous bronzés et bio et pourtant rouler pendant des heures dans une voiture de sport reste leur plaisir favori. Contradiction ? Ma tane chez qui nous logeons m'entrouvre une porte d'optimisme "conduire une Prius est devenu socialeemnt acceptable comme toutes les voitures hybrides. Nous viendrons au green par l'attitude". La Californie c'est la tyrannie du cool...

L'autre chose qui vous frappe, même si ça sonne cliché, c'est l'énergie. Les classes de yoga de 6H30 du mat sont pleines, partout les gens courent, sautent, nagent, surfent et sont plein de projet. S'ils sont down, ça ne se voit jamais. Alors, vous vous laissez aspirer et entrez dans la noria du fun. Le rêve pour les vacances, défintivement. Invivable au long terme pour des français...

La prochaine fois, je vous expliquerai comment vivent les cochons domestiques, pourquoi les chats sont rois au point qu'on laisse couler l'eau de la douche pour qu'ils puissent y boire et enfin comment la majijuana est prescrite en cas de maux de tête... Califfornie, tout est possible et bien plus encore !  

 

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