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26/01/2010

Les bons, les brutes et les truands?

En dépit du titre, je ne parlerai pas d'Invictus, malgré ma profonde admiration pour Eastwood, un ricain ne peut pas filmer du rugby et Matt Damon être crédible. Je préfère rester sur une bonne impression de façade, tant Morgan Freeman pour Mandela, la trouvaille est géniale.

Le trio en titre désigne plutôt ceux qui gagnent de l'argent et qu'on tend à opposer en ce moment de façon un peu superficielle: hommes d'affaires, politiques, sportifs. Ils ont en commun d'incarner les excès de l'époque, très bien dépeints par Alain Erhenberg dans le culte de la performance : corollaire de leur hargne de vaincre et de leur esprit de compétition; tricherie et dopage.

Détail frappant dans le débat actuel, tout le monde tombe sur les sportifs pour mieux défendre les sommes indécentes des patrons. Les politiques, eux, se drapent dans leur virginité sacerdotale en disant qu'ils gagneraient bien plus dans le privé. Entendons-nous de suite: je trouve que les sportifs sont infiniment trop payés, mal conseillés, mal entourés, qu'ils sortent en six mois de la misère aux Ferrari avec dans une majorité de cas, une attitude de petit con. D'ailleurs, mais je ne serais sans doute pas là pour le voir, que seront les petits enfants de ces stars, qui n'auront pas forcément envie de faire du sport et n'auront pas besoin de travailler pour vivre ? Néanmoins, l'argument selon lequel il y aurait une rémunération juste pour les patrons et injuste pour les sportifs est spécieux.

"Le goût du risque", voilà le seul mot que les dominants ont à la bouche. Bardés de diplômes, truffés de relations, ils ne risquent en réalité rien du tout. Christian Streiff, Alain Minc et autres Michel Bon ont planté des boîtes à tour de bras, il y a toujours un de leurs camarades pour les reprendre. Idem pour la classe politique où, sans sonner la litanie dégueulasse de la "prime à la casserole", convenons tout de même que la résilience est monnaie courante pour notre personnel représentant. Et que quand il se fait prendre la main dans le pot de confiture (rapport à 50 000 euros avec fautes et copier coller) l'absolution vient bien vite. Alors que les sportifs sur qui tout le monde daube: issus de milieux défavorisés, ils ne savent pas que l'argent appelle l'argent et nombre d'entre eux se font escroquer. Puis, ils régalent tout leur entourage dans le besoin (problème que n'ont pas Minc et autres) c'est humain, non ? Enfin, quand ils dérapent, n'ont plus le niveau où sont convaincus de dopage, ils prennent la porte. Sans parler des blessures de plus en plus fréquentes qui peuvent vous foutre votre vie en l'air, car fors les terrains pour eux, point de salut.

Donc la prochaine fois que vous entendez un politique ou un patron agressé un sportif, dites vous que le seul à vraiment prendre des risques n'est pas forcément celui que l'on croit...

Demain nous remettrons des passe montagne... Global warming my ass !

Commentaires

Je suis entrain de regarder un film sur les babouins, où l'on nous explique (image d'un grand mâle qui saute une jeune femelle, à l'appui..), que les les mâles du haut de l'échelle, profitent de tous les avantages !

Manquerait plus qu'ils sachent taper dans un ballon !!

Arf Arf !!

Écrit par : François B | 26/01/2010

Très beau ton nouveau site ! Sinon fais moi confiance, pour faire rentrer la fraîche, mets Corentin au foot plus sûr que les études .... PLus rapide aussi (ou le tennis)

Écrit par : Castor Junior | 26/01/2010

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