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14/12/2010

Rater son tir à bout portant...

a_bout_portant.jpgPourtant pourtant...

L. qui va beaucoup au cinéma et dont les goûts rejoignent souvent les miens m'avait dit que je passerais un bon moment, même si en sortant, plus rien. R. en avait remis une louche, elle avait adoré. Bon... J'adore Rochdy Zem, alors pourquoi pas, Lanvin ça va, Gilles Lellouche ? Surcôté, mais ne nous arrêtons pas à ces pécadilles.

Comment résumer cette 1H25 confondante de connerie ? Tout tient en réalité dans les 5 premières minutes : rien ne tient debout, pas une once de vraissemblance... C'est un peu comme en maths (bon, ceux qui me connaissent savent que je suis très fâché avec les maths mais je suis quand même certain du principe qui suit) si l'hypothèse de départ est foireuse, tout un bon raisonnement ne vaut pas tripette.

Et là, c'est tout le drame: la réalisation est nerveuse, musclée, la musique juste bien balancée, pas trop affolante pour rien et les acteurs se donnent à fond... Mais tout ça pour absolument rien car on tombe d'étage en étage au point de rejoindre les mineurs chiliens devant ce festival d'événements non crédibles... Cet aide soignant mignon, amant poule qui se mue en tueur d'élite en un éclair, sa femme enceinte pour qui personne n'a d'égard, le mec à moitié mort qui cavale le lendemain matin (avec une piqûre d'adrénaline) mais pitié ! 

Normalement, les seuls qui ratent des occasions à bout portants ont sur le dos le maillot de l'équipe de France ou du PSG, mais le résultat est le même: on se demande pourquoi on a passé 90 minutes devant l'écran...

Demain, pour nous venger de tout ça, nous conseillerons quelques livres à ceux qui n'ont pas fini leur cadeaux de noël...

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