23/12/2016
La technologie a réduit l'espace public
"Aujourd’hui, quand vois-tu des petits seuls dans la rue, dans une boutique, dans un moyen de transport ?". Alors que nous échangions avec ma mère sur les propos du philosophe Matthew Crawford sur l'emprise des nouvelles technologies, elle opéra un intéressant décentrage en me montrant un dégât non repéré par l'auteur : le rétrécissement de l'espace public. Et elle de continuer "quand vous étiez petits, la rue était à vous aussi. Vous alliez seuls en primaire puis au collège (avec de grandes artères à traverser et 25 minutes de trajet), vous alliez faire les courses d’appoint au supermarché, vous preniez le train seuls, sous la houlette d’une passagère repérée par nos soins à l’embarquement. Tout ça n'existe plus : l’espace extérieur s’est rétréci, racorni".
Je peux effectivement témoigner que ses souvenirs sont exacts et non enjolivés. Nous étions nombreux, d'ailleurs, à aller seuls à l'école primaire. Parfois nos parents venaient nous chercher (joie des pains au chocolat) parfois non (il fallait alors savoir chaparder une pièce aux géniteurs pour se faire justice soi même et aller à la boulangerie) et ça n'émouvait personne. Idem pour les très jeunes seuls dans les supermarchés ou dans les transports. Aujourd'hui, cela n'arrive plus. Il y a toujours un adulte, parent, beau-parent, grand-parent, ou nounou. Lesquels ont d'ailleurs pour mission d'envoyer des SMS aux parents à la moindre anormalité dans l'espace public. Ce lieu de toutes les angoisses. Cette absence de jeunes seuls est d'autant plus manifeste que leur présence est désormais suspecte : racailles, sauvageons ou dépressifs, le regard que nous projetons sur eux est systématiquement négatif.
Cette mutation s'est considérablement accélérée ces dernières années et les outils technologiques jouent leur rôle. Les applis de localisation sont plus anxiogènes que rassurantes : le fait d'être en permanence joignable rend fou lorsque l'autre ne répond pas. Le "t'es ou ?" sorte de gimmick qui a accompagné la sortie du téléphone portable, moment où les humains étaient soudainement devenus incapables de se donner un point de rendez-vous et avaient besoin de s'appeler. On rigolait de notre maladresse, de notre stupidité. Ce "t'es ou ?" s'accompagne souvent désormais d'un "putain" angoissé. Menaces terroristes et histoires d'insécurité tournent en boucle : le traitement des faits divers a augmenté de 300% en 15 ans dans les médias, instillant une culture de l'angoisse permanente alors même que le nombre d'actes violents a considérablement baissé dans le pays.
Nos angoisses sont infondées factuellement mais ça n'est pas pour autant que nous ne les ressentons pas : parlez-en à Jospin qui a perdu une présidentielle là-dessus alors même qu'il avait raison. L'insécurité n'était pas un enjeu majeur en 2002, pas plus qu'il ne l'est en 2017 au sens où certains l'entendent (la lutte contre le terrorisme dépasse la rubrique fait divers). Et là encore la techno ne nous aide pas en relayant sans cesse des alertes jusque dans nos poches. Pour nous soulager, elles nous proposent la rue à nue grâce à la cartographie, ce pour être certain de se rendre systématiquement d'un point A connu par google map à un point B connu par google map et si possible Tripadvisor pour le bar ou resto choisi. La flânerie au hasard et la déambulation hors cadre est un luxe pour ceux qui sont nés avant internet ; écrans partout, flânerie nulle part...
J'imagine bien ce que ce témoignage peut avoir d'urbain, mais d'abord les urbains sont désormais très majoritaires et par ailleurs, cela ne fait que renforcer le propos : si on peut encore laisser ses enfants jouer seuls dans un petit village c'est que tout le monde se connaît et qu'il n'y a pas d'inconnu, donc pas de peur puisqu'au fond, c'est de cela qu'il s'agit. La technologie avec son obsession de la transparence nous dénature l'espace public urbain, l'aseptise et le rend peu attrayant. La nature ayant horreur du vide, il est logique qu’en compensation l’espace intérieur (la maison et donc l’ordi ou la tablette, qui remplacent les livres) se soit agrandi. Et bah c'est pas bandant comme projet de société...
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Commentaires
"Alors que nous échangions avec ma mère..."
Cher Castor , saluez de ma part madame votre mère et dites-lui combien elle a de la chance d'avoir un fils qui écrit aussi bien .
Écrit par : ...Mémé Octogénie .... | 23/12/2016
" l’ordi ou la tablette, qui remplacent les livres" : on peut marier les deux formules , et j'arrive à le faire bien que je préfère le papier .
Un livre ordi peut par ailleurs être lu en gros caractères , ce qu'apprécient les personnes âgées .
D'autre part , certains bouquins sont inaccessibles en librairie ; épuisés ou coûtant la peau des fesses ...
Écrit par : ...Saint -Thèse .... | 23/12/2016
Castor en laudator temporis acti ! un peu réac , pour utiliser son vocabulaire ...
On vieillit vite dans cette génération ...
Ceci dit , il n'a pas tort .
Écrit par : ...J Mentor .... | 23/12/2016
Il n'a pas tort ; mais la géolocalisation est bien utile quand un vieux tombé en enfance part en vadrouille ; c'est arrivé plus d'une fois chez nous à la Douceur Angevine : nul besoin d'organiser une battue .
Écrit par : ...Mémé Octogénie .... | 23/12/2016
Mémé : je n'y manquerai pas !
Écrit par : Castor | 23/12/2016
Si l'on ne voit plus guère d'enfants dans l'espace public , c'est , certes , à cause de l'insécurité , réelle ou ressentie , mais aussi parce que les écoliers sont de plus en plus enrégimentés au sein des ""activités" version Peillon -Belkacem , les fameux " rythmes scolaires " ; ils ne touchent plus terre !
Pour eux , le loisir n'en est plus un ; c'est un travail sous une autre forme ...Ils se préparent ainsi à leur vie d'adultes hyper
occupés , sans une minute de liberté .
Écrit par : ...Lysistrata .... | 24/12/2016
" Loisirs " d'adultes : tourner en rond , suant et soufflant , au Luxembourg ; " faire" un pays en voyage organisé ; les musées au pas de course ; la voile dite " de plaisance " assistée par ordinateur et avec un moteur de secours ...
Écrit par : ...Barbara .... | 24/12/2016
"elle opéra un intéressant décentrage..." : comme au foot ?
Écrit par : ...Léo .... | 24/12/2016
"les propos du philosophe Matthew Crawford sur l'emprise des nouvelles technologies" ( Castor) : un motocycliste peu écolo ; mode de locomotion à la fois polluant et bruyant qui devrait être interdit en ville .
Écrit par : ...Léo .... | 24/12/2016
La bicyclette a été dénaturée quand on l'a pourvue d'un moteur .
Mais où sont les tandems d'antan , ceux de l'époque des premiers congés payés ?
Écrit par : ...Léna .... | 24/12/2016
Crawford est un spécialiste de la " concentration " , concept peu positif depuis l'époque des camps nazis ; un paradoxe de plus dans l'oeuvre de ce philosophe pourtant réputé bien-pensant .
Il n'est pas le seul à user d'un vocabulaire douteux : j'ai récemment lu sous la plume d'un journaliste lui aussi pensant bien , l'expression " solution finale" appliquée à un banal problème " sociétal " : help docteur Freud !
Écrit par : ...Ravachol .... | 24/12/2016
" Concentration" , " solution finale " ; dans la bouche d'une dinde de journaliste commentant la victoire de Fillon à la primaire de droite : " divine surprise" , exclamation de Maurras en 1940 ; Fillon , quoi que l'on puisse penser de lui , n'est en rien vichyste , pas plus que ne l'était son mentor P Séguin ...
Écrit par : ...J Mentor .... | 24/12/2016
" l’espace extérieur s’est rétréci, racorni". dit avec pertinence la maman de Castor ; oui mais on peut dire aussi que , d'une certaine façon, l'espace extérieur a envahi le privé : téléphone , télévision ,ordinateur , réseaux sociaux .
Aux débuts du téléphone , les appels étaient ressentis comme des intrusions dans l'intimité de l'habitation ; l'appareil était souvent relégué dans un coin retiré de celle-ci , à l'abri du regard ; dans certaine familles " bourgeoises" , on demandait à un domestique d'y répondre ...
Écrit par : ...Johanna .... | 24/12/2016
A propos de ce que dit Castor de la rue : dans " Déclin et survie des grands villes américaines " ( 1961 ) , la philosophe américaine Jane Jacobs ( 1916 -2006 ) mettait en lumière le rôle protecteur de la bonne vieille rue : les enfants s'y trouvaient sous l'oeil attentif des commerçants , qui intervenaient s'ils se comportaient mal ou couraient un danger .
Ces remarques ont été abondamment commentées en France dans les années 60, époque où l'on créait les" villes nouvelles" , dans lesquelles la rue traditionnelle n'avait plus sa place .
Écrit par : ...Saint -Thèse.... | 24/12/2016
La rue selon Jane Jacobs : je me rappelle un article que lui a consacré , dans une revue administrative , notre Mentor qui , à l'époque ne s'appelait pas Mentor bien qu'il en fût un .
La " ville nouvelle" , une belle utopie , hélas pervertie .
Écrit par : ...Pépé Castor .... | 24/12/2016
----L' espace privé le plus menacé , plus encore que le domicile , est le " for intérieur " ( for" et " fort " dirait Lacan ) : il nous est de plus en plus difficile de préserver notre vie " intérieure" , qu'il s'agisse de la réflexion ou du rêve .
Crawford a écrit des choses fort justes sur la difficulté que l'on a à se concentrer et les enseignants constatent que les écoliers ne peuvent le faire que pendant quelques minutes ; ils zappent constamment , comme les adultes devant la télé et l'ordinateur .
Écrit par : ...Anna-Lisa ... | 24/12/2016
"si on peut encore laisser ses enfants jouer seuls dans un petit village c'est que tout le monde se connaît et qu'il n'y a pas d'inconnu..." ( Castor)
Certes , cher Castor mais gardez-vous d'idéaliser la vie à la campagne : on y rencontre beaucoup de rôdeurs , parfois prédateurs ,que les gens du cru ne repèrent pas toujours car ils circulent en voiture .
Et jadis , la vie au village était loin d'être exempte de dangers ; une mémé de ma connaissance m'a dit tenir de ses parents qu'en l'an 1914 , à l'approche immédiate de la guerre mondiale , les campagnes bretonnes avaient connu une série de crimes dont n'avait guère parlé la presse , alors surtout préoccupée par la montée d'autres périls .
Écrit par : ...Barbara .... | 24/12/2016
Dans les plus anciennes archives paroissiales et municipales de ma commune de naissance , il est question de cochons en liberté qui s'en prenaient aux petits enfants ; vérification faite , de tels faits se sont effectivement produits jusqu'à la fin du 18è siècle .
Quant au loup, aujourd'hui espèce préservée , il a longtemps dévoré les bergers et bergères et les petites filles qui allaient rendre visite à leur grand-mère ( cf "Le Petit Chaperon Rouge")
Écrit par : ...J Mentor .... | 24/12/2016
Si le cochon avait été banni de l'alimentation et donc de la vie à la campagne , il n'aurait pas dévoré les petites filles ...
Écrit par : ...Lulu Charia .... | 24/12/2016
Moi aussi j'ai entendu parler des cochons mangeurs d'enfants .
On parle maintenant des rats qui envahissent les jardins de Paris
j'espère qu'ils ne s'en prennent pas aux petits enfants ...
Écrit par : ...Mémé Octogénie .... | 24/12/2016
Les rats les plus dangereux : ceux du Parc Montsouris , dans le 14ème arrondissement .
On en trouve aussi à l'Opéra , des tout petits ...
Écrit par : ...Léo .... | 24/12/2016
" Les Rats de Montsouris" : l'un des volumes des""Nouveaux Mystères de Paris" de Léo Malet; un 14 ème aujourd'hui disparu
Écrit par : ...Ravachol .... | 24/12/2016
14ème disparu ? avec quelques beaux restes tout de même ...
Écrit par : ,,,Pépé Castor | 24/12/2016
----------Quelques " beaux restes" , notamment au cimetière Montparnasse : Sartre , Beauvoir , Baudelaire , et , depuis peu , Michèle Morgan ...
Écrit par : ...Anna-Lisa ... | 24/12/2016
Les rats à Paris : une rumeur particulièrement anxiogène ; le
" ratier" , petit chien basique que l'on ne voyait plus guère que dans certaines campagnes , revient à la mode ; son QI est modeste , et son esthétique élémentaire mais son efficacité est garantie . On se l'arrache dans les magasins spécialisés des bords de Seine ...
Écrit par : ...Johanna .... | 24/12/2016
"Si le cochon avait été banni de l'alimentation et donc de la vie à la campagne , il n'aurait pas dévoré les petites filles ..."
Je comprends et respecte , chère Lulu Charia , votre aversion pour cet animal ; mais je me permets de vous rappeler que "dans le cochon, tout est bon" et rien ne se perd ; ça pourrait résoudre le problème de la faim dans le monde .
Écrit par : ...Caro Fourrée ... | 24/12/2016
Dans la Bretagne de mon enfance , quand on tuait le cochon en famille , une vieille dame avait droit , gratos , aux testicules de l'animal : elle les cuisinait selon une méthode ancestrale ; les mauvaises langues disaient qu'elle en donnait quelques morceaux à des hommes en mal de virilité .
Écrit par : ...J Mentor .... | 24/12/2016
Un sorte de Viagra rustique et naturel ...
Écrit par : ...Léo .... | 24/12/2016
Fort et for intérieurs menacés ...Que faire pour les défendre sans devoir s'installer sur une île déserte ? s'il en reste ...
Écrit par : ...Lysistrata .... | 24/12/2016
La première règle , avec laquelle ne jamais transiger : ne pas s'inscrire sur Face-Book , formule éminemment pernicieuse de confusion des espaces privé et public ; l'intimité exhibée ...
Cause de brouilles à mort entre amis , parents , collègues de travail , sans parler de la politique .
Sa capacité de nuisance est connue , mais les usagers n'en tiennent guère compte ; une véritable addiction
Écrit par : ...Saint -Thèse.... | 24/12/2016
Cela vaut aussi pour certains blogs ; ne jamais y parler trop précisément de soi , n'attaquer explicitement personne d'une façon injurieuse ...
Écrit par : ...Léna .... | 24/12/2016
Défendre le " fort" : une porte bien gardée , mais des fenêtres
haut placées qui permettent de bien voir ce qui se passe à l' extérieur , le bon et le moins bon .
Le " for intérieur" ; une question d'hygiène mentale ...
Écrit par : ...Ravachol .... | 26/12/2016
" hygiène mentale" ( Ravachol) : user des nouvelles technologies sans en devenir dépendant ; résister à toutes les formes de persuasion ; pub , com' , propagande politique et religieuse
Fuir les angoissés , déprimés , indignés systématiques , tous contagieux ..
Écrit par : ...Anna-Lisa ... | 26/12/2016
Deux catégories d'ennemis ( volontaires ou non ) de la séparation espace privé - espace public :
Ceux qui exposent , voire imposent leur intimité aux autres ( face-book , manie de la " proximité" ...) ; de l'intérieur à l'extérieur ...
Ceux cherchent à tout prix à pénétrer chez le autres : pub et propagande , par téléphone , internet ou en venant sonner à la porte des autres ; de l'extérieur à l'intérieur ...
Écrit par : ...Johanna .... | 26/12/2016
" vie intérieure " , un concept à tort considéré comme ringard alors qu'il est plus que jamais riche de sens .
Vie à l'intérieur , chez soi ; home sweet home ; un havre de paix ...
Vie intérieure : celle de l' intelligence , de l'esprit ; le " for intérieur
Écrit par : ...Lysistrata .... | 26/12/2016
A la Douceur Angevine , mon " intérieur " , c'est notre maison de retraite , bien protégée de l'extérieur , sans toutefois en être séparée par des barbelés .
Mais au sein de la Douceur , c'est aussi ma modeste chambre qui est en quelque sorte mon donjon , où n'entre pas qui veut .
Les espaces communs ( salon, salle à manger ,bibliothèque ) sont à la fois publics et privés , à l'image de ce que devrait être la société .
Écrit par : ...Mémé Octogénie .... | 26/12/2016
" swet home " en camping : j'ai beaucoup utilisé ce mode d'hébergement , en famille , dans les années 70 , les hôtels convenables étant hors de prix et les plus modestes souvent sordides .
On pouvait s'aménager un espace privé au sein du campement .Une tente pour les parents , une autre pour les enfants , avec , entre elles une sorte de salon -salle à manger.
Les enfants pouvaient se promener dans le camping en toute sécurité , sous le regard attentif mais non indiscrtet de tous , fréquenter les espaces de jeu , acheter des glaces et des bonbons dans des échoppes sans prétention , faire la connaissance de contemporains "différents "..
Il était amusant de voir comment les campeurs organisaient leur espace ...
Chaque famille respectait la tranquillité des voisins , à la différfence de ce qui se passait à l'hôtel ; on s'invitait pour l'apéritif et parfois pour un repas ...
Tout cela a disparu quand la caravane et le mobil home se sont imposés et quand l'hôtellerie s'est améliorée ( rapport qualité-prix ) ; les voyageurs sont aussi devenus plus soucieux de leur confort .
J'ai la nostalgie de ce bon vieux temps du nomadisme rustique
Écrit par : ...J Mentor .... | 26/12/2016
"Tout cela a disparu quand la caravane et le mobil home se sont imposés et quand l'hôtellerie s'est améliorée ( rapport qualité-prix ) ; les voyageurs sont aussi devenus plus soucieux de leur confort " .
Ne dites pas de mal de la caravane , cher Mentor : à bord de la nôtre , mon regretté époux et moi nous avons sillonné l'Europe et ses confins , la turquie , le Maroc ...
C'était aussi sportif et écologique que le camping qui vous est si cher .
Écrit par : ..Mémé Octogénie | 28/12/2016
La caravane , la tente : une aventurer que je n'ai pas connue ...
" Je suis venu trop tard dans un siècle trop vieux " !
Écrit par : ...Pépé Castor .... | 28/12/2016
Il n'est jamais trop tard , cher Pépé Castor : au Vieux Campeur , rue des Ecoles , on peut encore trouver des Canadiennes d'occasion ; et , à l'état neuf , des tentes ultra modernes plus faciles à monter ( 5-10 minutes) .
Avant de partir en voyage , faites un essai au Luxembourg ou dans votre jardin si vous avez la chance d'en avoir un .
Écrit par : ...Johanna .... | 28/12/2016
---> Pépé Castor : si vous voyagez en voiture , prenez une Canadienne ; en train , à moto ou à vélo , plutôt une petite tente moderne , beaucoup moins lourde et encombrante.
Écrit par : ...Lysistrata .... | 28/12/2016
Merci pour ces conseils ; je vais peut-être céder à la tentation ; le plus difficile sera de convaincre la famille , certes écolo mais moyennement sportive et très attachée à son confort ...
Écrit par : ...Pépé Castor .... | 28/12/2016
Pour convaincre vos proches , cher Pépé Castor , forcez sur l'argument écolo ; et persuadez-les de faire , comme le suggère Johanna , un essai au Luxembourg ou dans votre jardin .
Les plus faciles à intéresser au camping sont les plus jeunes .
Écrit par : ...J Mentor .... | 28/12/2016
Le tyran libyen avait essayé , il y a quelques années , de relancer le camping en France ; il lui sera beaucoup pardonné pour ça ...
Les campements de SDF et réfugiés , mauvaise pub pour ce mode d'hébergement...
Écrit par : ...Léo .... | 29/12/2016
Un campement fixe n'en est plus un ; camper c'est bouger !
Dans les pays arabes riches ( Arabie Saoudite , émirats) , la tente ancestrale a été remplacée par du béton : palais pharaonique , palace ...
Je me rappelle avoir pris le meilleur thé ( à la menthe) de ma vie, en Jordanie , sous la tente de bédouins complètement perturbés par l'invasion du dur ; il était question de les obliger à vivre dans des lotissements ; ils se sentaient étrangers dans leur propre pays ...
Écrit par : ...Mémé Octogénie .... | 29/12/2016
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