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17/01/2010

Non, en fait, ils le font exprès

Je regardais une vidéo ou Jean-Claude Gaudin, sous les lambris de son hôtel de ville, exprimait sa tristesse de ne pas voir plus de drapeaux tricolores, il parlait des égyptiens qui déferlent sur la Canebière... Là, je me dis... Whoh whoh whoh en fait non. En fait, on fait comme s'il n'avait rien dit. C'est simplement plus possible d'avoir des éditorialistes qui commentent radio taxis en se posant la question alambiqué "est-ce que le modèle d'intégration à la française, les fondements de notre humanisme sont atteints ?". Comme disait Desproges, trêve de billevesées...

Pensons à autre chose et profitons de ce dimanche pour méditer en allant regarder les inédits de Doisneau à la Fondation Cartier-Bresson, puis ressassons cette phrase puissante de celui qui m'a fait l'honneur de bien vouloir déjeuner avec moi, hier. Jean-Baptiste de Foucauld. Ce grand chrétien (personne n'est parfait) à l'intelligence pétillante, parlait de son grand combat: la lutte contre le chômage. En ce moment, c'est décider de vider l'océan avec une cuillère et avec le réchauffement climatique, ça fait encore plus d'eau...

Je lui demandais pourquoi l'entreprise ne s'investissait pas plus dans la création d'emploi ce qui lui évite de payer elle aussi pour les chômeurs. Je savais ma question naïve, mais je ne pensais pas qu'il me répondrait avec autant de franchise "vous savez jeune homme, le retour au plein emploi n'a jamais été une priorité de l'entreprise". Si Mitterrand incarnait la force tranquille, lui, c'est la révolte tranquille. Et je ne vous cacherais pas que ça force le respect. Après ça, Gaudin et autres, franchement...

Demain, je vous parlerais peut être de ce curieux mail que j'ai reçu, m'enjoignant à payer 245 euros pour participer à un stage sur "le fait de se tenir prêt au changement" décidément, il faut s'en poser des questions...

 

 

 

Commentaires

Et les questions que l'on se pose sur l'entreprise ne manquent pas, tant les objectifs et les motifs qui animent les dirigeants semblent souvent bien obscurs, y compris si l'on essaie de voir les choses de leur propre point de vue, la rentabilité. J'ai l'impression que tout se décide à court terme et sans beaucoup de cohérence. Et en politique, ça ressemble aussi à cela. Alors, ouais je suis plutôt prête pour le changement, même sans stage…

Écrit par : Yola | 17/01/2010

D'autant plus que Bébéar disait savoir qu'à long terme, il faut du plein emploi prospère, mais difficile de gouverner à long terme...

Écrit par : Castor Junior | 17/01/2010

Ça n'est pourtant pas très compliqué à comprendre, même pour un Castor, fût-il junior... En période de plein-emploi, qui a le pouvoir ? Les employés bien sûr ! Plus de demande de main d'œuvre que d'offre, les salariés fixent leur prix, et migrent tranquillement vers une entreprise qui les paiera plus si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Par contre, s'il y a plus de demandeurs d'emplois que de postes vacants, les entreprises ont le choix et peuvent embaucher du sur-qualifié à moindre coût, aidées en cela par le politique et ses contrats aidés.
...et si vous commencez à croire ce que dit Bébéar... Dois-je vous vous rappeler qui est ce mec ?

Écrit par : r1 | 20/01/2010

Non non, j'ai une bio sur Bébéar, c'est mon côté caustique de citer ça... Une de mes marottes, mais Bébéar ça confine au sublime. Me rappelle Chabalier, ex alcoolo dernier degré qui dit désormais que le premier à boire une goutte est une raclure...
(Funky blog, by the way)

Écrit par : Castor Junior | 20/01/2010

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