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14/04/2010

Ensemble, nous allons subir une très très belle bouse

Le ciel n'en finissait pas de se couvrir de papier mâché, je n'avais aucune urgence laborantine, alors j'ai poussé la porte de la séance qui débutait. Le titre était sympa, Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour. Anna Gavalda dans une coquille de noix de salle obscure, quoi.

Le casting m'allait aussi. Un réalisateur pour les joyeux peux (Minc a dit qu'il fallait promouvoir la francophonie, j'expérimentes...), Pascal Thomas (Beaumarchais, Dilettante et autres...), un chanteur icône -Julien Doré- et deux sociétaires du Français... Surtout que l'un des deux, le plus masculin, c'est Guillaume Gallienne et moi j'adore Guillaume Gallienne.

Je n'ai pas été déçu, Guillaume en sourd-muet il est irrésistible. Préparez les serpillères si vous le projetez en maison de retraite, il enfonce Paul Préboist, pourtant inoubliable sourd-muet de "La Folie des Grandeurs". A part ça, rangez les serpillères et préparez vos mouchoirs parce que c'est pas Blier.

Un critique de Télérama (je m'ouvre aux cathos de gauche...) a écrit "parfois le second degré est si lourd qu'il finit par écraser le premier" et c'est exactement ça. Je suis resté dans la salle par orgueil, pour me dire que non, j'irais pas bosser, je me faisais une toile en plein aprèm mais bon Dieu (2 fois Castor, tu m'inquiètes) que ce film est con et d'un ennui...

Ce qui me navre, c'est que ce genre de potacherie ratée donne raison à l'autre imbécile de Frédéric Martel. Passe encore que l'on rate des oeuvres avec des nazes, mais réquisitionner autant de talents pour pondre une telle daube, c'est à désespérer la Croisette (Billancourt s'en tamponne aux dernières nouvelles). Ca me rappelle le film de la soeurette Bruni avec Amalric, Louis Garrel, et Noémie Lvovsky... Tous ces excellents comédiens auraient pu mettre leur talent à profit pour tirer notre production, au lieu de ça, on les a séquestré pendant un trimestre pour un résultat plus triste qu'un réveillon sur une aire d'autoroute avec "en amour il faut toujours un perdant" de Julio Iglesias qui résonne aux douze coups de minuit...

Demain, nous verrons que quand il y a des conneries au ciné (vous voulez quand même pas que j'aille voir Adèle Blanc Sec?) on peut lire pour vous de Dominique Mainard, un livre qu'il est un petit bijou sans clinquant. Le genre de bouquin que tu avales en te disant que c'est bon, et en y repensant, tu sens monter un succulent arrière goût de lecture...

Commentaires

Bah oui, "Les maris, les femmes, les amants", "La diletante"... Ah, misère... A se demander si ce n'est pas pour cela que la majorité préfère la médiocrité. Au moins, on n'est jamais déçu (je ne cite pas de noms mais c'est valable en politique, dans l'industrie du divertissement, en amour, etc.)

Écrit par : r1 | 16/04/2010

C'est vrai Desproges, disait que ce sont surtout les amis qui se singularisent par leur capacité à nous décevoir... Parce qu'on en attend plus...

Écrit par : Castor Junior | 16/04/2010

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