Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/10/2009

Des méfaits de la mondialisation culturelle...

Il y avait la foule des grands soirs (le grand soir a été reporté au moins à 2012, annonce le site du NPA) devant le théâtre de la Ville, hier soir. Les vestes en velours cotelé s'affichaient aux bras de filles en pashminas et bandeaux dans les cheveux. La foule s'est déplacée dans la salle avec une plus grande justesse de réservation que chez Air France: ni vide, ni surbooking.

On jouait au dessous du volcan de Malcom Lowry, un auteur britannique ayant vécu aux Etats-Unis. L'action du livre se passe au Mexique, mais nous sommes en France. On a donc à ce moment de l'histoire et pour respecter la vraissemblance, les convenances ou l'histoire, le choix entre le français, l'anglais ou l'espagnol. Ce d'autant que les personnages sont deux français, un texan et un consul britannique (plus quelques barmans locaux). Sur une estrade dépouillée avec un grand écran de cinéma, un vieux beau à commencer à baragouiner une langue gutturale (on me confirma à la sortie que c'était du néerlandais). Ca a duré deux heures. Au début, c'est rude comme de l'eau de vie à l'apéro mais gentimment on s'habitue. Puis, comme pour le verre de trop, arrive l'heure de trop (sur deux, ce n'est pas négligeable) et la salle a vomi de nombreux spectateurs...

Je suis resté jusqu'au bout, déjà car je suis bien élevé et j'étais invité, ensuite parce que ça reste la plus belle histoire d'amour qu'on ait jamais écrite (chantée c'est Madeleine de Jacques Brel, j'aime les histoires d'amour simples....) et que l'acteur joue l'ivresse avec conviction, enfin il me semble, je ne me souviens pas avoir été ivre (ou est-ce "je ne me souviens pas quand j'étais ivre"?).

Quoi qu'il en soit, le choix de la langue flingue le texte et d'un texte si dur à traduire, ils ont voulu faire une pièce pourtant inadaptable... Donc, bon, z'avez qu'à acheter le livre et avec l'économie réalisée par rapport au prix de la place, vous allez au Mcdo, symbole d'une mondialisation réussie: le Big Mac est le même à Paris, Bombay ou Rio...

Demain, c'est le Ste Pélagie et nous tenterons d'en trouver une (pas gagné...)

06/10/2009

Match de nuls...

Je suis certain, pour aller régulièrement au Parc des Princes que parmi l'empyrée des supporters qui peuplent les gradins et chantent chaleureusement "l'arbitre, l'arbitre on t'encule" ou le classieux "oh, hisse enculé", se trouvent un nombre certain de musulmans. Dès lors, la décision du Créteil Bébel (on ne rit pas) de refuser de jouer contre le Paris Foot Gay est étrange. Toute l'histoire est là, http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-10-06/footb...

Demain, nous irons vers un sport moins enclin à la délinquance. Le judo. Encore que, l'interview de David Douillet "Je veux être député à 100%" n'est pas tout à fait pour me rassurer...

Monsieur Hulot devrait prendre des vacances...

Ce matin sur Inter (je sais je sais, ce blog est trop unisource, demain je fais un truc sur Delahousse dans Voici qui a posé torse nu...) il y avait Nicolas Hulot. Guillon l'a rhabillé pour l'hiver (veste coton équitable) avec ses contradictions énergivores.

Surtout, pendant les questions avec les auditeurs, le héraut Hulot s'est défendu d'être instrumentalisé par les entreprises au prétexte spécieux que "mes soutiens sont des mécènes, pas des sponsors, il n'ya pas de contreparties".... Bah voyons, and my ass is it chicken ? Et c'est sans doute pour pas emmerder les spectateurs qui vont se ruer en masse demain voir "le syndrôme du Titanic" (perso, je fais l'impasse) qu'il a caviardé les scènes trop catastrophistes mettant directement ou indirectement en cause les fameux mécènes de sa fondation; à savoir EDF, L'Oréal et TF1 principalement, des gens pour qui l'écologie sera toujours un plaisir, ou plutôt l'écologie c'est simple comme un coup de fil (on s'y perd -le fil- avec tous ces slogans). Et Gadonneix et Jean-Paul Agon ils t'ont pas mis un gros coup de pression? TSSSS, les "vérités qui dérangent" sortent pas toutes sur grand écran, en France.

Demain, donc, on verra s'il faut rhabiller Delahousse, ou voir s'il pourrait pas enlever le bas...