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20/10/2009

Motivation pour la retraite...

En France, quand on vieillit, si vous n'avez plus de famille, ou si elle ne veut plus vous voir, vous allez en EHPAD (rien à voir avec Jean Sarkozy. Encore que, pour y rentrer mieux vaut être bien né vus les tarifs), c'est à dire établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Une maison de retraite, quoi.

D'après ce ravirgorant article, http://www.rue89.com/rue69/2009/10/20/a-la-maison-de-retr... les pensionnaires baisent comme des curés pendant les JMJ. Ca n'arrête pas. 90 ans, 20 ans, même combat. Une petite vieille confie que bon, il est allé chez le coiffeur, passé prendre des fleurs et voilà, elle s'est laissée pécho. Tac boum. L'article est très récréatif.

Mais l'article n'est pas scientifique. C'est dommage. Une amie, dont je tairais le nom pour ne pas faire rougir Judith Azema, avait écrit un article il y a 3 ans sur le même sujet avec une foultitude de détails techniques sur les différences de sexualité. Sur la durée de lubrification: 30 secondes à 20 ans, 10 minutes à 90. Sur la distance de projection de l'éjaculat, 30cm à 90 ans, 1,5m à 20 ans. A ce propos, si je pouvais retrouver le chercheur chargé de ces enquêtes, je lui paye une bière. Faut qu'il m'explique comment il investigue...

Enfin, l'article nous explique que Alzheimer complique la sexualité à cause des déshinibitions, des baisers à pleine bouche ou des levées de jupe intempestifs. Perso, j'y vois surtout un excellent alibi quand tu te fais pincer par ta régulière au pieu avec une autre "Ah bon ? Mais c'est pas elle ma femme. Désolé. Alzheimer".

Demain, nous enquêterons donc sur la prévalence de l'Alzheimer précoce...

19/10/2009

Jacques Ségéula est-il con ?

"Soit Jacques Séguéla est un con et ça m'étonnerait quand même un peu. Soit Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup". Desproges, indépassable Desproges.

On ne peut que hocher la tête car après la Rolex a 50 piges, après 1000 raffarinades sur les vertus de la pub, le gourou sous lampe à bronzer a déclaré sur France 2, "le Net est la plus grande saloperie que les hommes aient jamais inventée " CAR (défense de rire) "ça peut détruire une réputation". Le pire, dans tout ça, c'est qu'il y croit et que beaucoup opinent gravement: le plus atroce que l'humain puisse faire, c'est de détruire une réputation. Transmis à Bongo, Khadafi et autres Ahmadinejad (liste ouverte ad lib) qui savent désormais qu'ils ont de la marge dans leur exaction: tant qu'ils n'attentent pas aux réputations...

Petit rappel, ce que Séguéla villipendait avec rage, c'était ceux qui avaient osé "lyncher" Julien Dray...

Demain, nous retournerons peut être voir Soulages tant la première fois fut emballante et ce même sans panégyrique de Séguéla...

17/10/2009

Ne marchez pas dans la mode...

"Femme, mets toi en jean ou reste nue mais ne marche pas dans la mode ça porte malheur" soupirait Desproges de dépit après avoir entendu parler un chiffonnier (Lagerfeld, Saltani ou autre....) expliquer doctement que le corps de la femme devait s'adapter à ce que l'on mettait dessus et que quand même, la sape fait tourner le monde.

Jeudi, je m'en allais au lancement d'une revue culturelle ET intelligente (le magazine Standard), accompagné de l'un de ses plus brillants chroniqueurs, bloggeur impertinent et romancier faussement poli. Nous n'eûmes aucun mal à trouver les autres membres de cette belle aventure éditoriale, ils faisaient tache au milieu d'une faune bigarrée, voix trop bruyantes, fringues trop flashy, trop destructurées, trop osées, trop tout. Et pour cause, nous étions dans leur Mecque: l'IFM.

L'Institut Français de la Mode, dévisage les bords de la Seine au près d'Austerlitz. Il réussit la rare prouesse d'être plus moche que le siège de banque auquel il fait face. C'est une verrue dans la ville. Une verrue en verre futuriste qui enchante une foule toujours plus nombreuse, pressée et oppressante qui pratique le name droping en buvant de la vodka grenadine. Nous quittâmes prestement les lieux pour trouver un rade, mais le quartier trop propre n'a plus de troquet, nous optâmes pour un bar, à regret.

En rentrant je pensais à toutes ces couvertures de journaux sérieux, tous ces dossiers consacrés aux PDG les mieux habillés au look des politiques, à Jean Sarkozy qui se coupe les cheveux pour faire sérieux et respectable, Lang qui met du Mao pour marquer l'entrée dans l'ère révolutionnaire, Valls une cravate rouge pour se gauchiser. Je repensais au type de Thomson viré pour être venu au travail en bermuda, au cour d'école ou on moque l'absence de marque.... Je pensais à toutes ces émissions de télé où des coachs viennent refaire votre intérieur, votre penderie et parfois vos dents pour que vous repreniez la vie comme un ouinner, et aussi tous ces plateaux de télés Gattaquesques où les consultants de football ressemblent à de jeunes auditeurs ou banquiers et les jeunes chez Taddei à de jeunes Brummel qui marquent leur rébellion en santiags Cerruti et crinière folle Franck Provost. J'y pensais tant qu'en me couchant j'étais presque angoissé à l'idée de savoir comment je m'habillerai le lendemain...

Le lendemain, j'écoutais avec bonheur François Morel sur France Inter. En l'ayant vu sur dailymotion, je constate qu'il est peut être le plus mal attifé des chroniqueurs du PAF. Il est sans conteste l'un des plus brillants malgré tout. Ouf...

Demain, nous verrons si pour cesser de broyer du noir, il faut aller voir les sombres toiles de Soulages.