10/09/2009
Bris de Brice...
"Donne de ta main gauche, et de ta main droite, cache ta main gauche" disait St Augustin, ou alors c'est le contraire, mais bref, une histoire de morale ambidextre. J'en connais un autre qui doit mettre des coups de boule dans la glace en se regardant, c'est l'ami Brice. Parce que exiger la mise à la retraite d'office d'un Préfet, certes quelques peu facétieux, mais bon, et ne pas broncher suite à sa blague, c'est fort.
Demain, nous chercherons donc le sens caché de la déclaration de Brice sur Jeannot Sarkozy "il est plus à gauche que son père".
23:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Société de défiance
Un honnête travailleur, certes prisonnier mais d'après les journalistes "réputé bon bosseur" qui s'évade caché dans un carton.
La fille du monacal Jacques Delors qui fait bourrer les urnes d'une élection interne.
Un gardien de l'Equipe de France expulsé de Serbie après seulement 8 minutes sur le territoire. Eric Besson est enfoncé.
C'est sûr, la société de défiance prend de l'ampleur.
Demain, nous réfléchirons à la question: scotché devant son ordi pour voir les communiqués élyséens tomber en temps réel, est-ce vraiment le meilleur moyen de faire son métier de journaliste ?
07:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2009
L'argent ne fait pas le bonheur...
Oui, je sais, Jules Renard écrivait "si l'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le". Il n'empêche, on apprend cette semaine dans ELLE, outre un excellent édito de Dorothée Werner http://www.elle.fr/elle/societe/edito/alerte-au-zele/(gid... sur les nouveaux délateurs à vomir qui peuplent nos campagnes, nos villes, nos banlieues et nos montagnes... Bref, pardon trop longue la phrase, on apprend en suivant pas à pas la vie de Michel Denisot, qu'il a une vie de merde.
Lisez donc 24h avec Michel, vous allez voir, c'est beaucoup moins sport que le même laps de temps avec Jack Bauer... C'est à n'y rien comprendre : Michel, il est entouré de gens intéressants. Pour des raisons différentes, j'aimerais voir tous les jours Ali Badiou pour parler philo (et en vrai aussi un peu de Mazarine...) Pauline Laffont pour parler météo et surtout canicule et puis Jean-Michel Apathie pour savoir si vraiment, non mais vraiment, il croit être impertinent voir insolent avec les politiques (encore une petite flûte de Roederer, monsieur Apathie?). En plus, tous les jours il reçoit plein de gens drôles, des politiques, Le Bron James, les Pussy Cat Dolls... Il visionne les guignols Omar et Fred, les conneries de Yann Bartès. L'éclate, une vie pareille...
Non. Mais alors, non, pas du tout. Michel, en gros se nourrit principalement de thé, de tartines de miel et de pommes, ne boit jamais plus de trois verres de vin, va au ciné tous les jours sur les conseils du service marketing, refuse toute soirée et apprend des notes. Bon. Donc si je résume, il a du blé, du pouvoir, des relations, il connaît tout le monde et il a la vie d'une pensionnaire de pension de 3ème âge à Nevers. Et encore, elles ont droit à des excursions dominicales variées, quand lui va toujours au turf. Et il a déjà 64 ans, c'est tout juste s'il profitera de sa retraite...
C'était notre rubrique "heureusement qu'on peut tout avoir et mener une existence de con".
Demain, nous nous demanderons si le Grand Journal ne serait pas plus rock'n'roll si Benoît Hamon le présentait...
14:30 | Lien permanent | Commentaires (2)