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08/10/2009

Post sans Mitterrand

Merde, je l'ai mis dans le titre, mais c'est juste que sur le fil de l'AFP, on dénote 789 réactions officielles depuis hier soir au sujet de propos tenus dans un bouquin sorti il y a 4 ans et déterré à propos de Polanski lui même ressorti des 70's... A part ça deux drames.

1/ Herta Muller a été désignée prix Nobel de littérature. Une allemande (de coeur, roumaine de passeport) prénommée Herta, je crains qu'on ne résiste pas à une déferlante de jeu de mots classieux. Pendant ce temps, Philip Roth et sa prostate en berne aurait déclaré après s'être fait coiffer au poteau, "Muller, fallait pas l'inviter".

2/ Jean Sarkozy succède à Devedjian à la tête de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense. Une nomination amplement méritée pour ce conseiller municipal et conseiller général de Neuilly Sud qui fort de ses bientôt... 18 mois d'expérience pro, méritait bien un troisième poste cumulé à 24 ans quand le chômage des jeunes est au plus haut.

Demain, nous proposerons l'élection de Louis Sarkozy (12 ans) comme conseiller spécial auprès de Jean-François Hébert, chargé de la création d'un musée de l'histoire de France. Maintenant que l'on sait que celle ci commence au 6 mai 2007, on se dit que l'impétrant a un solide dossier...

Va y avoir du sport...

J'avais oublié que cet OVNI mental revenait chaque année... http://www.jaimemaboite.com/

Tout est dans le titre, mais allez voir sur le site quand même. La course pour sa boîte, le concours du bureau le mieux décoré... Et puis ça, je me permets bassement un copier/coller, mais on fera pas plus fort :

Quelques idées d'entreprises qui ont fêté leur boîte :

- murs de post-it "pourquoi J'aime ma boîte"

- déjeuners thématiques

- boîte à idées

- journée détente (massages...)

- organisation de jeux concours (sur l'histoire de la société, le marché, les collaborateurs...)

- lipdub

- ateliers photo : "qui est qui ?"

- concours du bureau le mieux décoré

- création d'un numéro spécial du journal de l'entreprise

- opération "Vis ma vie" ( à la découverte ou l'échange des différents postes dans l'entreprise)

- concours d'élégance

- journée déclinée sur les hobbies de chacun, etc.

 

Voilà, voilà, parfois la réalité dépasse la fiction...

Demain, heureusement cette blague sera finie.

07/10/2009

Des méfaits de la mondialisation culturelle...

Il y avait la foule des grands soirs (le grand soir a été reporté au moins à 2012, annonce le site du NPA) devant le théâtre de la Ville, hier soir. Les vestes en velours cotelé s'affichaient aux bras de filles en pashminas et bandeaux dans les cheveux. La foule s'est déplacée dans la salle avec une plus grande justesse de réservation que chez Air France: ni vide, ni surbooking.

On jouait au dessous du volcan de Malcom Lowry, un auteur britannique ayant vécu aux Etats-Unis. L'action du livre se passe au Mexique, mais nous sommes en France. On a donc à ce moment de l'histoire et pour respecter la vraissemblance, les convenances ou l'histoire, le choix entre le français, l'anglais ou l'espagnol. Ce d'autant que les personnages sont deux français, un texan et un consul britannique (plus quelques barmans locaux). Sur une estrade dépouillée avec un grand écran de cinéma, un vieux beau à commencer à baragouiner une langue gutturale (on me confirma à la sortie que c'était du néerlandais). Ca a duré deux heures. Au début, c'est rude comme de l'eau de vie à l'apéro mais gentimment on s'habitue. Puis, comme pour le verre de trop, arrive l'heure de trop (sur deux, ce n'est pas négligeable) et la salle a vomi de nombreux spectateurs...

Je suis resté jusqu'au bout, déjà car je suis bien élevé et j'étais invité, ensuite parce que ça reste la plus belle histoire d'amour qu'on ait jamais écrite (chantée c'est Madeleine de Jacques Brel, j'aime les histoires d'amour simples....) et que l'acteur joue l'ivresse avec conviction, enfin il me semble, je ne me souviens pas avoir été ivre (ou est-ce "je ne me souviens pas quand j'étais ivre"?).

Quoi qu'il en soit, le choix de la langue flingue le texte et d'un texte si dur à traduire, ils ont voulu faire une pièce pourtant inadaptable... Donc, bon, z'avez qu'à acheter le livre et avec l'économie réalisée par rapport au prix de la place, vous allez au Mcdo, symbole d'une mondialisation réussie: le Big Mac est le même à Paris, Bombay ou Rio...

Demain, c'est le Ste Pélagie et nous tenterons d'en trouver une (pas gagné...)