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25/09/2009

Business model

Hier, superbe soirée chez un hôte d'exception (tous mes proches sont d'exception et je vous emmerde) dans le Grand Nord. On a bu un peu et parlé beaucoup, ou l'inverse, ou les deux. Surtout, on a fait un énorme blind test.

Sans me vanter (un peu quand même) j'ai laminé l'opposition en trouvant November Rain des Guns'n'Roses ou les lacs du Conemara qu'on ne présente pas, en une note seulement (et des dizaines d'autres mais on va pas refaire le match). Il doit bien exister un moyen de faire fructifier ce talent comme on dit dans les pubs pour des banques. Oui mais comment ? Je vais en reparler à mon meilleur ami, il bosse quand même dans une boîte dont le slogan est "la qualité par principe" et un type qui peut assumer ça avec aplomb doit pouvoir facilement trouver un moyen d'exploiter mes qualités auditives...

Demain, y a pas école et c'est déjà pas mal.

24/09/2009

Joseph Messinger est-il un con ?

Cherchez pas, la réponse est oui. Il est venu sur le plateau du Grand Journal. Denisot avait bien fait son plateau, Franck Dubosc, Stéphane Rousseau et Joesph Messinger. C'était la soirée escrocs.

Dubosc, c'est un faux faux-abruti. Il nous sert toujours le décalage entre son image public et sa meurtrissure profonde pour nous faire comprendre qu'au fond, c'est un écorché vif, mais dès qu'une question générale surgit, son intelligence de bulot aussi.

Stéphane Rousseau, au contraire, est un faux con. Il la joue play boy, petit minet chouchou de ses dames, un peu bourrin. Mais, qui a vu "les invasions barbares" est tout de même soufflé de l'épaisseur qu'il donne au fils maudit...

Jospeh Messinger c'est un faux. Tout court. Du toc encore moins vraissemblable qu'un polo Lacoste dans un souk en Turquie. Tout sonne faux dans ses analyses foireuses "le portable main gauche c'est les introvertis, main droite les extravertis", "serre la main avec le pouce à l'ouest tu es un winner, à l'est un loser"... Il consigne ces miliers de conneries dans des dictionnaires des gestes qui vous trahissent.

Le plus étonnant, c'est que ça se vend hyper bien. Mais vraiment. Ca me rappelle un ami qui me disait que si les journalistes de Challenges continuent de publier chaque année cette daube de marronier de "les 100 personnnes les plus riches de France", c'est parce que c'est le numéro qui se vend le mieux. Pourquoi donner de la faience à des pourceaux ?

Demain, nous chercherons à voir comment rééduquer les amputés de la main droite pour qu'ils soient quand même extravertis...

Réservoir Doggy

Ce matin à la radio, chronique de Didider Porte. Il évoque l'interview de Xavier Bertrand à Doggy Célébrités. Evidemment, je n'y crois pas. Un peu gros le coup du teckel à poil ras, c'est une allégorie grossière de son côté Rantanplan, servile même qu'on lui fiche des coups de pompe dans le cul. Malheureusement, internet puis mon marchand de journaux m'ont décillé, unbelievable but true. "Alice, l'amour de ma vie", titre de l'interviouve de Xav'.

Bon, je pense que les politiques devraient avoir un devoir de réserve vis-à-vis de ce genre interview. Même quand Drucker leur pose la question "et vous aimez les chiens?", il ne faut pas répondre. Il y aura toujours un connard de Joseph Messinger ou de Serge Hefez ou autre trouducologue autoproclamé consultant en psy qui vous expliquera que ceux qui aiment les Bergers Allemands sont fascistes, les Pékinois, communistes, les Teckels, sarkozystes et les Pittbuls, moranistes... Donc, faut pas répondre. Pour deux raisons.

La première l'humiliation : en couv', on retrouve Patrick Sabatier et Laure Manaudou, Xavier Bertrand est relégué en sous-titre avec Sophie Davant, de là à dire qu'il fait la pluie et le beau temps à l'UMP...

La seconde, le risque de dire une connerie grosse comme lui: en conclusion, il dit "il n'est pas nécessaire d'avoir un chien pour être Président de la République (scoop!) mais celui qui aime les chiens aime les hommes". Ca me rappelle furieusement le cri de détresse de Stéphanie de Monaco contre la tauromachie: "après tout, les animaux ne sont-ils pas des êtres humains comme les autres?"

Demain, nous chercherons la trace de l'interview d'Arnaud Montebourg à Caméléon Magazine.